Sur Internet, le Ver à soie peut avoir 4 maladies décrites ci-dessous.
Pour G. Bégis, il y a possibilité d’éviter les maladies
Prévention est donc le mot d’ordre!
Maladies du ver à soie
Pasteur et Béchamp ont fait des recherches sur la maladie des vers à soie.
La flacherie (maladie des ‘morts flats’)
Les vers ont ingéré des feuilles de mûrier infectées et ont la diarrhée.Ils ne mangent plus et leur intérieur entrant en putréfaction devient un liquide brunâtre. Ils ont alors un aspect flasque.
Il y a 2 sortes de flacherie
– Infectieuse (virale),
– Non infectieuse (étouffée provoquée par la chaleur).
Que faire?
– Trier et brûler les vers malades,
– Changer la litière en les espaçant,
– Les faire jeûner pendant 24h,
– Chauffer la pièce et leur donner des feuilles de mûrier fraîches, propres et non humides.
La grasserie
Maladie virale et contagieuse du ver vers le 5ème âge, avant de monter pour fabriquer son cocon.
En cas d’infection
– Brûler les litières et les vers atteints / morts,
– Changer les litières.
La muscardine
Champignon parasite Beauveria bassiana qui cause la muscardin blanche du ver à soie tandis que le Beauveria effusa en provoque une rouge. Il envahit le corps du ver qui se colore en lie de vin.
Préventif
Pulvériser une préparation à base de cuivre ou de formol.
Curatif
– Brûler les litières et les vers atteins / morts,
– Changer les litières.
La pébrine
Maladie du ver à soie épidémique et héréditaire causée par un champignon, la microsporidie Nosema bombycis. Les larves et les chenilles ont des tâches brunes et les vers sont parsemés de petits points noirs (pebre – poivre en patois). – La croissance des vers est inégale et il perd l’appétit. Ils ne peuvent pas fabriquer leur cocon. Toutefois, lorsqu’ils parviennent au stade de papillon, les graines fécondées ne produisent que des vers malades.